À mon avis, les tragédies ça fait partie de la vie, on va pas baisser les bras parce qu’on est malheureux. Je me suis rendu compte d’une chose, quand on vous brise le cœur, il faut se battre de toutes ses forces et s’accrocher à la vie, parce qu’elle continue quoiqu’il arrive et cette douleur qui vous déchire fait partie de la vie aussi tout comme la peur et le mal être. Toutes ces sensations qui sont là pour nous rappeler que les choses s’arrangeront, ça vaut le coup de continuer à se battre.
« La vie est faite de folie. Mais l’être ne sait pas toujours en saisir toutes les parties. Parfois il sombre sans même savoir pourquoi »1989, Australie.« Je veux que tu partes.. » La jeune mère le regarda pendant quelques secondes ne comprenant pas ce qu’il se passait devant ces yeux. Pourquoi lui demander tout ça.. Leurs relations étaient tendues ces derniers temps mais elle l’aimait. En effet, elle l’aimait plus que tout et il n’y avait que lui pour elle. Elle était tout simplement choquée par les propos de son compagnon.
« Je veux que tu fasses très affaires rapidement et que tu partes. Je veux plus de toi ici. Je ne supporterais pas une journée de plus que tu ignores notre seconde fille. » Elle mit sa main sur sa bouche pendant quelques secondes. Elle regardait Lia la plus âgée. Cette petite était tellement parfaite. Elle était composée d’un morceau de son compagnon et d’un morceau d’elle. C’était un sentiment unique qui lui donnait beaucoup de bonheur. Ils étaient si heureux et tout dégrigoler depuis la naissance de leur fille. Elle prit la parole.
« On a qu’une fille. Et tu le sais. Elle est magnifique. On est heureux ensemble ?! » Il la regarda pendant quelques secondes et lui tourna la tête vers les berceaux
« Regarde. Il y a deux berceaux, deux bébés. Et oui on était heureux mais c’est fini. On ne l’ai plus. En tout cas moi je ne le suis plus. » Elle fit « non » de la tête. Elle n’avait qu’un bébé.
« Il faut que tu repartes en Italie. » Elle regarda incomprise pendant quelques secondes. Elle ne voulait pas et pourtant elle n’avait pas envie de se battre avec lui. C’était au-dessus de ses moyens. Elle ne pouvait pas lutter contre l’homme de sa vie.
« S’il te plait. Ne me renvoye pas là-bas. » Le jeune homme travaillait certes beaucoup mais il prenait le temps pour les deux bébés tandis qu’elle rejetait la plus jeune. Elle était dépressive et il ne pouvait plus rien faire. Il avait fait ce qu’il pouvait et ce n’était plus dans ses moyens.
« Je t’ai prit un billet il part dans deux heures.. Et surtout ne reviens jamais. » Elle pleurait. Elle souffrait. Encore plus qu’avant.
« Je pars avec elle. Je ne te la laisserais pas. C’est ma fille aussi. » Il soupira.
« Je prendrais soin de Maelynn. Mais je dois t’avouer que je suis déçu. Déçu que tu n’acceptes pas nos deux filles. Au revoir.. » dit-il en lui montra la porte de sortie. Elle finit par prendre ses affaires et la jeune Lia et quelques heures plus tard, elle quittait l’Australie direction l’Italie pour une nouvelle vie avec son joli bébé laissant derrière elle un conjoint et un autre bébé.
« Nous grandissons si rapidement.. Notre jeunesse nous file entre les doigts et nous devons très vite des adultes contre notre propre gré »1999, Rome« Maman.. Je suis rentrée.. » dit la jeune fillette. Elle rentrait de l’école. Elle adorait ça. Elle était plutôt douée mais elle était aussi très réservée. Elle avait peur. Peur pour sa maman. Elle ne voulait pas qu’il lui arrive quelques chose. Lorsqu’elle rentra, elle fit le tour de la maison et découvrit sa mère dans le lit recroquevillé comme la plupart du temps. Elle avait 10 ans et pourtant elle était bien plus mature que les enfants de son enfant âge. «
Maman.. Pourquoi tu es encore au lit ? Il faut que tu te lèves.. Tu peux pas rester là.. Tu as été au travail ? » Sa mère la regardait avec le regarde vide. Elle semblait sans réel vie. C’était dure pour la jeune fille de voir sa maman dans cet état. Elle n’était qu’une enfant et pourtant dans cette situation c’était visiblement elle la maman. Pas facile tous les jours.
« Pourquoi je suis toute seule ? » lâcha sa maman dans un soupir. La jeune écolière se mit à côté d’elle et lui caressa tendrement les cheveux. Elle n’aimait pas la voir comme ça. C’était difficile et pourtant elle ne pouvait rien faire. C’était la vie et on ne peut pas lutter contre. Avec sa voix d’enfant elle reprit calmement et sans verser une larme
« Papa est parti. Il t’a laissé. Il n’y a que toi et moi. On est pas seules tu sais ? On est ensemble et c’est le plus important. » Sa mère se laissait bercer par les paroles de la jeune petite fille.
« Il me manque. Mais je t’aime. Je t’aime très fort. Tu es ma petite princesse tu le sais hein ? » La petite fille lui fit un tendre sourire. Ses grands parents ne les avaient pas accepté lorsqu’elles étaient arrivés à Rome et elle c’était retrouvé toutes seules à la rue. Elles s’en sortaient plutôt bien vu la situation.
« Je sais.. Je sais.. Je t’aime aussi maman. » dit-elle dans un soupir. Sa maman travaillait en tant que serveur et ça servait à payer les factures mais la plupart du temps elle semblait malheureuse et sans vie. C’était bien difficile qu’il n’y paraissait surtout à cet âge. Elle aurait aimé avoir une maman heureuse mais elle ne l’était pas. Elle devait faire en sorte que cette dernière aille mieux et ça jusqu’à la fin de sa vie, elle le ferait.
« L’adolescence est un passage difficile. Nous commettons des erreurs et nous devons les réparer avec ce que nous avons. Nous essayons simplement de nous en sortir avec ce que l’on possède »1999, Italie.« Maman, je sors » cria-t-elle. Lia était devenu une jeune adolescente. Cinq années avaient passées. C’était arrivé si rapidement. Elle ne c’était rendu compte qu’elle était devenue aujourd’hui une belle et magnifique jeune femme. Mais elle n’était pas devenue la petite fille parfaite que sa mère avait put imaginer lorsqu’elle était en Australie encore bien au chaud dans son ventre. Lia avait plutôt mal tourné. Elle avait des fréquentations plus ou moins recommandable. Elle se trouvait dans la rue. Une capuche su la tête et un jean accompagné de converse.
« Je suis là.. » Les deux jeunes hommes se retournèrent et lui sourirent.
« Tu en as mit du temps princesse. » Elle le regarda de haut en bas
« Ne m’appelle pas comme ça. Tu veux que je t’en foutes une peut-être ?! » Le jeune homme ria pendant quelques secondes
« Je sais que tu en es capable mais ne me tente. Tu sais comment je peuxréagir quand on parle comme ça » Elle finit par tourner la tête à son tour en rigolant «
Et tu sais ce que moi je vais te faire si tu continue… » Le second jeune homme finit par lui dire
« Ok. On calme le jeu les amis. On a tout. A toi de te débrouiller pour tout vendre. Le patron te payera comme d’habitude après toutes les ventes. » Elle approuva simplement et prit ce qu’ils lui donnèrent. Elle trempait dans des choses pas claires. Mais elle le faisait pour le bien de sa famille. Elle voulait que sa mère aille mieux. Elle voulait que cette maladie s’en aille et qu’elle puisse enfin être heureuse toute les deux. Elle voulait voir un futur plus rose. Pour l’instant, Lia vivait dans le noir et dans le monde de la drogue en Italie mais elle savait qu’un jour ou l’autre tout irait mieux. Elle voulait être heureuse. Elle savait qu’elle y avait le droit comme tout le monde. Elle était certes une vraie garce quand elle le voulait mais au final elle avait un cœur comme tout le monde. Quelques heures plus tard, elle revient. «
Tiens voilà. J’ai tout vendu » Il sembla surpris pendant un moment
« Tu as fait vite. » Elle sourit narquoisement «
Il suffit de savoir vendre l’ami.. Maintenant je veux mon argent » Il sembla interloqué
« Tu sembles pressée ? Pourquoi tu as besoin de cet argent ? » Elle finit par lâcher simplement
« On t’en pose des questions. Je ne crois pas non. C’est mon problème. Ma vie pas la tienne. » Il ria
« J’aime les tigresses dans ton genre » Elle semblait désespérée par le jeune homme
« Et moi j’aime pas les gros lourds comme toi.. Maintenant file moi mon argent. » Il finit par lui donner. Elle n’en pouvait plus de ces gars-là. Mais au moins elle gagnait facilement de l’argent. Elle ne pouvait pas se plaindre. Sa mère aura quelques médicaments et elle savait que c’était déjà un début. Le début d’une nouvelle ère, d’une nouvelle vie. En tout cas elle l’espérait.
« La vie est faite de surprises. Quand on pense sans sortir on finit par replonger encore plus profondément. Personne n’échappe à la règle »2004, Italie.« Où est-elle ? » Lia venait de rentrer dans un hopital en plein Rome. Il était 3h00 du matin et on venait de l’appeler
« Melle Brentwood ?! » lui demanda un jeune médecin plutôt séduisant. Elle se retrouna vers lui .Elle semblait paniquée. Elle avait déménagée de chez sa mère depuis maintenant plusieurs mois. Elle voulait avoir son petit chez elle. Elle voulait avoir un peu d’indépendance maintenant et pourtant la voilà aujourd’hui encore là pour sauver sa mère. Elle faisait toujours la même chose par .. amour. Elle acquiesça simplement et le médecin semblait sympathique.
« Votre mère a été retrouvé inconsciente. Elle avait avalé une surdose de medicament. Un voisin la retrouvé.. » Elle semblait sans réaction. Elle encaissait comme toujours. Elle reprit essayant d’être calme
« Comment.. Comment va-t-elle ?! » Il baissa la tête pendant quelques secondes
« Elle est dans le coma je suis désolé.. » Elle baissa la tête pendant quelques secondes essayant de garder son calme. Le docteur posa sa main sur son dos
« Si jamais vous avez besoin je suis là. » Elle releva la tête et renifla pendant une seconde
« Merci docteur. » Il lui sourit et reprit calmement
« Appelez moi Ethan. » Elle approuva et il s’éloigna au bout de quelques secondes. Ils faut avouer que parfois les mois passent à une vitesse folle. Lia en faisait l’expérience. A ce jour, elle multipliée les petits boulots afin de payer l’hôpital pour sa mère. Elle avait de nombreux frais et parfois c’était dur. Beaucoup trop dur. Elle payait des frais pour que sa mère vive artificiellement. Ce n’était pas facile mais c’était la seule chose à faire. Elle se trouvait à son chevet. Elle lui tenait la main et la regardait amoureusement .Elle n’arrivait pas à se dire que sa mère allait mourir lorsqu’elle débrancherait cette machine. Quelques larmes coulaient. Elle avait mal de la voir dans cet état. Elle lui déposa un léger baiser avant de sortir de la chambre.
« Il faut parfois savoir dire adieu. C’est dur et douloureux mais il faut lâcher prise. Un jour ou l’autre nos forces nous lâche et c’est un au revoir qui finit par arriver.."Il y a 6 six mois, Italie« Je suis désolé maman. Mais je peux plus faire ça. Il va falloir que je te laisse partir. Je peux plus te voir souffrir comme ça. Tout ces tubes, ces médicaments, c’est bien trop dur. Et c’est ce que tu voulais. Tu ne voulais pas souffrir. Je dois juste savoir te dire au revoir. Tu vas tellement me manquer. J’aimerais tellement que tu me repondes que moi aussi. Je sens que tu sens et ressens ce qu’il va se passer mais ne m’en veut pas. Je t’aime.. Je t’aime tellement. Mais.. Il le faut. Il le faut parce que tu ne peux pas vivre comme ça. Personne ne le peut. Tu me manqueras. Et crois-moi on se retrouvera très vite. Ne m’oublie jamais là-haut .Amuse toi, Sois heureuse et je serais heureuse pour toi. Je ferais en sorte que tu sois fière de moi comme toujours. » Elle finit par déposer ses lèvres sur le front de sa mère
« Je t’aime » reprit-elle calmement. Ethan entra dans la pièce
« Tu es prête ? » Elle fit un signe. "
« Alors on y va. » Il commença à débrancher les machines.
« Ca peut prendre un certain temps. » Elle le regarda
« Je vais rester. C’est ma mère peu importe le temps je resterais là » Il lui sourit.
« Si tu as besoin je suis dehors » Elle sourit tendrement un derniere fois.
« Je suis là maman. Tu peux partir en paix.. » Elle lâcha «
Je vais me venger pour toi. Il va souffrir autant que toi tu as souffert. » Elle essuya une des larmes qui coulaient. Après quelques heures un bruit sourd se fit entendre. C’était finit. Un zéro était affiché. Elle était triste et dans une colère énorme. Un homme avait fait en sorte d’aggraver l’état de sa mère et elle ne laisserait pas ça passer. Elle allait se venger et il allait souffrir. Cet homme c’était son père.
" Nos voyages sont surprends. Nos vengeances sont exceptionnels. Faites un mix de tout ça et vous aurez une bombe à retardement"
Il y a un mois, Italie-AutralieQuelle surprise. Elle se tenait devant son ordinateur. Elle n’en croyait pas ses yeux. Une jumelle. Elle avait une jumelle et son père et elle avait la belle vie. Elle sentait comme une rage montait en elle. Elle finit par prendre un billet d’avion. Elle ne pouvait pas laisser ça comme ça. Il fallait qu’elle aille la-bas et qu’il paye tous les deux. C’était la seule chose à faire en mémoire de sa mère. Après quelques heures à préparer sa valise. Elle se rendit à l’aéroport. Elle se dirigea vers un comptoir et finit par dire simplement
« Je voudrais un billet tout de suite direction Adelaïde en Australie ». La guichetière regarda pendant quelques secondes.
« Il y en a un dans une heure. » Elle la regarda et dit simplement
« Je prends ».Après plusieurs heures de vols, elle finit par atterrir en Australie. Il faut dire qu’elle n’y avait pas remit les pieds depuis qu’elle était née. Elle avait grandi en Italie et on ne peut pas dire qu’elle avait eut la vie facile. Ca forge le caractère comme on dit. Certes c’était probablement un beau pays mais elle n’était pas là pour ça. Elle était venue pour leur parler mais elle ne voulait pas le faire tout de suite. Elle voulait détruire et s’amuser de leur vie. Elle voulait faire en sorte qu’ils regrettent ce qu’elle vivait. Elle voulait qu’il est honte.
Cela faisait deux bonnes semaine qu’elle avait atterrit et elle se trouvait dans un bar. Elle pensait à comment faire pour qu’il regrette l’un comme l’autre. Sa sœur avait eut la vie rêvait alors qu’elle elle avait dut se battre toute sa vie pour réussir. Ce n’était pas juste. Elle aurait dût elle aussi en bénéficier. Avoir le choix de vivre une belle vie. Elle était en colère, en mode rage comme jamais. Elle se trouvait dans ce bar étant presque sur qu’elle ne croiserait personne qui connaisse sa jumelle ou encore son père. Mais ce ne fut pas le cas. Alors qu’elle buvait tranquillement un jeune homme s’approcha d’elle. Il était plutôt mignon
« Hey… Tu vas bien ?! » Lança-t-il simplement. Il était temps pour elle de s’amuser, de mettre le bazar dans la vie de sa sœur pensa-t-elle.
« Tu as bien bossé aujourd’hui.. » lacha-t-il. Elle lui sourit simplement. Il semblait.. Spécial et mystérieux.
« Oui disons juste que j’essaye de m’appliquer dans ce que je fais.. » Il semblait se détendre un peu plus
« Tu es une excellente journaliste Maelynne. Je suis plutôt fier d’être ton patron. » Elle arqua un sourcil
« Plutôt ? » reprit-elle. Il ria quelques secondes
« Je suis carrément fier… Je t’offre une bierre ? » lança-t-il hesitant. Lia sembla réfléchir pendant quelques secondes. C’était un excellent moyen d’arriver à ses fins. Elle allait pouvoir détruire sa sœur de haut en bas et elle n’allait pas s’en priver.
« Avec plaisir » repond-t-elle. Il sembla d’ailleurs surpris qu’elle accepte. La soirée se passa à merveille. Il faut dire que les jeunes gens avaient quand même quelques atome crochu et la jeune femme joué probablement à un jeu dangereux mais elle n’avait plus rien à perdre. Les semaines passaient et à chaque fois qu’elle voyait lui ou des amis de sa sœur elle ne pouvait s’empêcher de se faire passer pour elle. Sa vengeance allait être terrible et elle ne devait avoir aucun remords. Mais Liam semblait de plus en plus.. unique pour elle. Elle le voyait comme quelqu’un de bien et dans son plan diabolique c’était une mauvaise chose. Quoiqu’il en soit, Lia était prête à tout pour arriver à ses fins.. Mais son jeu commençait réellement à devenir dangereux. Bienvenue à Adelaide jolie Lia Brentwood et surtout bienvenue dans ta famille.