Dans cette partie, tu devras lister 10 affirmations au sujet de ton personnage, afin qu'on le connaissent un peu mieux. Cela peut concerner ses goûts, ses hobbies, ses manies, ses habitudes, ses tics, ses phobies ou ce qui l'aime. Bref tout ce qu'il te semble utile à savoir ! Et C'est même pas la peine d'écrire un roman !
☀ Je suis allergique à la poussière.
☀ Je ne supporte plus qu’on m’insulte, cela me fait penser à mes années en Angleterre et je deviens alors très méchante…
☀ Mon cocktail favori est le Tequila Sunrise. Payez-moi en un, plaisez-moi et je suis à vous, messieurs !
☀ Ne pensez pas avoir ma confiance tout de suite. Il vous faudra des années avant de l’obtenir réellement…
☀ Je ne supporte pas qu’on me manque de respect. Il arrive toujours des bricoles à ceux qui osent me contrarier…
☀ Mettez-vous bien cela dans le crâne : j’ai raison et vous avez tort !
☀ Mon plat préféré est la lasagne bolognaise.
☀ Je ne supporte pas les épinards et les choux de Bruxelles.
☀ Ma glace préférée est la glace au chocolat.
☀ Je suis réellement accro au Nutella !

Je suis née à Londres, en Angleterre, le 8 mars 1991. C’est étonnant la vie, quand même. Mars, le dieu romain de la guerre. Moi, petite fille destinée à de grandes choses…

Mon enfance a toujours été très simple, aimée depuis ma naissance par mes parents, chérie de toute ma famille. J’étais d’ailleurs la seule descendante de mes parents, et par conséquent, j’ai toujours eu tout ce que je voulais. Certes, mes parents ne roulaient pas sur l’or, mais ils avaient leur petit confort.

Dans la grande catholicité des Anglais, et surtout dans celle de mes parents, ces dernier ont contracté des dettes pour que j’aille dans les meilleures écoles, et c’est ainsi que je fus envoyée dans cette stupide école religieuse dès mes 4 ans. Oh bien entendu, je sautai rapidement quelques classes grâce à ma grande intelligence et à mon travail assidu. Comme par hasard, mon succès a attiré la convoitise et la jalousie et je suis devenue le vilain petit canard de l’école. En sortant de mon école primaire, à 9 ans, j’étais déjà capable de parler quatre langues, à savoir l’anglais, le français, l’espagnol et l’italien. Sans oublier le fait que j’avais deux ans d’avance sur ceux de mon âge.

Je suis ensuite rentrée dans une école privée, Abbey Mount School, au beau milieu de la campagne. Là, j’ai encore sauté une année au cours de mon apprentissage. Mes résultats étaient bien entendu excellents, comme à mon habitude. Je n’avais pas beaucoup d’amis, me concentrant surtout sur mes études, pour pouvoir faire la fierté de mes parents et pour leur prouver qu’ils n’avaient pas eu tort de faire tous ces sacrifices pour moi. J’excellais en mathématiques et en sciences et passais plus de temps dans les laboratoires que dans les espaces communs et la ville la plus proche. C’est également là-bas que j’ai appris le russe et le chinois, deux langues que je parle maintenant comme s’il s’agissait de mes langues maternelles.
A 15 ans à peine, je sortais d’Abbey Mount, mon diplôme en poche. Que faire alors ? Mes parents se sont encore un peu endettés pour me permettre d’aller à l’université de Cambridge. Ma filière ? La biologie sous-marine. Cinq ans plus tard, j’obtenais mon master en biologie sous-marine.

C’est à ce moment que je me rendis compte du point auquel j’étais seule. Toute ma vie, je n’avais songé qu’à faire la fierté de mes parents, sans prendre la peine de m’accrocher à quelqu’un. J’étais seule… Mais une nouvelle chance m’est apparue… chance dont j’aurais préféré me passer, en toute honnêteté…

Nous étions en septembre 2011. J’avais déjà commencé à travailler sur un porte-bateau dans l’Atlantique pour étudier la vie en communauté des orques quand j’ai reçu mon coup de fil. Ma mère venait de mourir d’un cancer aux poumons. Je suis rentrée en quadruple vitesse en Angleterre et ai assisté, impuissante, aux funérailles de ma mère. Je me sentais coupable. Si mes parents n’avaient pas fait tant de prêts pour mes études, elle aurait probablement pu se faire soigner… sans oublier que je n’étais même pas au courant de sa maladie… Mon père en rajouta une couche. Une semaine après l’enterrement de ma mère, il est apparu, une femme au bras. « Madeleine, voici Samara, mon nouvelle compagne. Tu dois comprendre que cela faisait longtemps que ta mère et moi ne nous entendions plus… Bien, je vous laisse faire connaissance… » C’était tout. Il m’avait lâché cela comme ça, comme si rien n’était plus normal au monde, comme si ma mère était morte depuis quelques années déjà. C’était inadmissible, réellement inadmissible.

Je vous l’ai dit, je suis rancunière, je suis colérique. Et je suis surtout perfectionniste. Mon idée était simple : je devais venger l’affront fait à ma mère, et je devais punir mon père. Point commun entre les deux : Samara. Durant des mois, j’établis un plan, un plan pour supprimer cette cause de malheur. Fin du mois de novembre, je passais à l’action. Adieu Samara, adieu Madeleine. Je m’étais servie de mes connaissances en biologie pour l’éliminer. Et pour avoir le champ libre, j’avais fait appel à un tueur à gage. Je lui avait donné le venin pour l’empoisonner. Moi, trois jours avant le meurtre, j’avais pris l’avion pour l’Australie.

En arrivant à Adélaïde, j’étais devenue Jazzlyn Wainwright, fausse amnésique de son passé par si oublié que cela, nouvelle étudiante de première année en chimie. Et c’est ainsi que tout a recommencé… J’avais décidé de cesser de me concentrer uniquement sur mes études et de profiter de ma jeunesse. Certes, je n’avais plus 18 ans, mais mieux vaut en avoir 21 que 30, n’est-ce pas ?

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