Les gens s’interessent à l’art parce que c’est la seule trace de notre passage sur terre.
Le 20 décembre 1989 à Portland au centre hospitalierAujourd'hui Portland passait la journée sous les chutes de neige qui recouvraient cette magnifique ville d'un voile blanc. Il était exactement 18 heures 54 quand Juliet Jenkins accoucha d'un merveilleux bébé, c'était une petite fille. Une famille de plus était comblée de bonheur à la venue d'un nouveau membre de la famille. Juliet était retourné dans sa chambre, accompagné de son mari. Après quelques minutes d'attente, ils voyaient une infirmière rentrait avec leur bébé. Après l'avoir déposé dans les bras de sa mère, elle leur demanda «
Excusez-nous, sous la précipitation de l'accouchement nous avons oublié de vous demander le prénom... Comment va s'appeler cette jolie petite fille ? » Madame Jenkins quittait la fenêtre des yeux et répondit en même temps que son mari une réponse différente. «
Lula... » «
Snow ! » Les nouveaux parents se regardaient, Will Jenkins ne comprenait pas la réponse qu'avait prononcé sa femme. Celle-ci regardait son mari en souriant avant de donner une réponse finale «
Ce sera Lula Snow Jenkins. »
Journal de Juliet Jenkins le 05 avril 1995Bonjour ma chérie, mon bébé,
Je continue encore et toujours ce journal que je te donnerais à l'âge de tes dix-huit ans, écrivant chaque jour ce que tu peux faire. Je pense que c'est une bonne idée, tu n'oublieras jamais qui tu es, c'est ce qu'il y a de plus important au monde.
Hier soir c'était ton gala de danse, tu étais magnifique dans ton tutus rose bonbon. Tu as éblouie la salle avec ton sourire et ta grâce. Ton père a entendu une femme qui disait que tu étais superbe et que tu dansais très bien, devine ce qu'il lui a répondu ? « C'est ma fille, c'est ma merveilleuse fille. » Nous sommes très fiers de toi tu sais, même si tu fais des bêtises comme chaque enfant, on n'aurait pas pu rêver mieux.
Ta maman qui t'aime.
Journal de Juliet Jenkins le 16 septembre 1997Coucou ma puce,
Ça y est, nous sommes enfin sortis de cet enfer. Tu n'es plus malade, mon amour, mon bébé. Nous avons tellement eu peur, je crois que tu as été la plus forte d'entre nous. Je suis tellement heureuse, ton père aussi que tu sois là, avec nous saine et sauve. Pendant deux ans, oui deux ans nous avons combattu ce cancer qui t'as presque détruite. Mais ce n'est plus qu'un affreux souvenir, et tu vas bientôt reprendre la danse. Je crois qu'à cette nouvelle, j'ai vu le plus beau sourire que tu as pu faire durant ta vie. Le sourire de la victoire, de la guérison, de l'espoir. Ce pourquoi tu t'es battu encore et toujours plus. Mais aussi grâce à la musique mon bébé, j'espère que tu n'arrêteras jamais parce que tu as un énorme talent dans ce domaine aussi. Tu es tellement talentueuse, ton père et moi pensons déjà te mettre dans une école d'art plus tard. Enfin, seulement si toi tu le veux aussi. Mais nous en sommes pas encore là. Malheureusement tu as perdue une année entière à cause de ta maladie, mais ne t'inquiètes pas, ce n'est qu'une année. Tu es forte, tu vas vite récupérer même si tu dois redoubler quand même.. Nous sommes là pour te soutenir.
Je m'en vais te rejoindre mon petit amour.
Journal de Juliet Jenkins le 21 juillet 1999Ma petite poupée,
Aujourd'hui on part prendre l'avion pour l'Australie ! On part en vacances, pendant un mois. Je crois que quand on t'a annoncé ça, tu as été la petite fille la plus heureuse du monde ! Toi qui adore le soleil, tu seras servie. J'espère que nos vacances vont bien se passer. Avec ton père on s'est dit que peut-être que l'on y retournerait tous les ans, certes c'est cher, mais si ça nous plaît vraiment, c'est sympa je trouve. Alors aujourd'hui tu t'es levé très tôt, on prend l'avion à 15 heures 25, mais tu veux partir bien plus vite que ça. J'aime voir tes sourires, entendre tes rires, les écrire me rappellent de bons souvenirs. Snow, mon bébé unique.
Je te laisse, tu es en train de sauter partout il faut que j'aille te calmer un peu. C'est vrai, je ne veux pas que tu casses un truc et que tu sois trop énervé pendant le trajet.
Ta maman qui t'aime plus que tout.
Journal de Juliet Jenkins le 18 octobre 2002Mon ange,
On y est, tu rentres dans un collège spécialisé dans les arts. Tu as pris l'option danse contemporaine et classique. Cependant tu n'as pas choisi la musique, tu préfères garder tout ça en loisir. C'est ton choix, je le respecte.
Aujourd'hui tu as décidé d'envoyer une lettre à ton ami d'Australie, je crois que tu l'aimes plutôt bien. Je te trouve trop mignonne, tu me parles tout le temps de lui. Tu as hâte de retourner en vacances pour pouvoir le revoir, pour jouer avec lui. Peut-être que tu es amoureuse de lui mais que tu ne veux pas me le dire, après tout c'est vrai qu'il est mignon comme petit. Et toi, comment pourrait-il te résister ? En tout cas, ton papa n'aime pas trop ça. Ahah, il est protecteur envers toi mon bébé c'est normal.
Tu vas bientôt rentrer de l'école, je vais préparer ton goûter pour que tu me racontes ta journée alors je te laisse.
Je t'aime Snow.
Journal de Juliet Jenkins le 30 janvier 2005Ma jolie danseuse,
Tu grandis tellement vite, parfois ça me fait peur. Tu es revenue de l'école, tu m'as avoué beaucoup de trucs aujourd'hui. J'étais inquiète au début, mais tu m'as rassuré quand tu m'as dit que tes notes étaient plus qu'excellente et que personne ne t'avait fait de mal. Mais tu m'as dit que tu avais quitté Josh, alors tu t'es mise à pleurer. Tu m'as avoué avoir couché avec lui il y a maintenant une semaine, et que ce matin-même il embrassait une fille en cachette dans les couloirs du lycée. Je déteste cet abruti qui a osé te faire ça, si je pouvais je le frapperais. Après ça tu m'as parlé de ton ami d'Adélaïde, qu'il te manquait et que tu avais envie de le revoir. Ça te rendait également triste qu'il ait trouvé une petite amie mais tu ne sais pas pourquoi. Moi je crois savoir mon ange, tu l'aimes tellement que tu en souffres, que tu es protectrice et jalouse envers lui.
J'aime beaucoup nos moments de complicités, que j'aime te serrer dans mes bras et savoir que tu es toujours ma petite fille rien qu'à moi.
Maman, qui sera toujours là pour toi.
Journal de Juliet Jenkins le 3 septembre 2008Mon étoile,
Tu nous as annoncé aujourd'hui que tu voulais partir vivre en Australie. J'ai pleuré, je pleure encore en écrivant ces mots. Tu souhaites partir après une année de tes études supérieures. Tu vas travailler pour te payer le logement, parce que bien sûr que nous ne pourrons pas tout assumer. Tu as déjà tout prévu, tu adores tellement ce pays, et cette ville, Adélaïde que tu vois chaque année en vacances. Puis il y a ton ami, encore et toujours lui. Il nous enlève une partie de ton esprit et de ton coeur, qui chaque jour est avec lui. Je ne comprends plus rien entre vous deux, tu ne veux pas m'en dire plus aussi.
Alors voilà, tu partiras faire des études d'art là-bas. C'est un rêve que tu veux réaliser, alors fait le. Nous te soutenons, ton père et moi, jusqu'au bout.
Tu nous as avoué ton désir de te faire tatouer, nous n'apprécions pas trop ça mais tu es déterminé. « Sweet dreams », ce qui signifie tellement pour toi. Alors fais le ma chérie, que veux-tu, nous ne pouvons plus rien dire maintenant. Tu es si grande, si jolie.
Et j'ai un doute aussi, un garçon dans ta vie. Autre que ton ami d'Australie, j'ai bien trop peur que ça te détruise de te forcer à aimer une autre personne. Mais je crois que tu ne veux pas te l'avouer.. Peut-être faudrait-il qu'on en parle.
Et aujourd'hui je prends également la décision que continuer ce journal jusqu'à ton départ.
Ma puce que j'aime.
Journal de Juliet Jenkins le 28 août 2010Mon amour, mon bébé, ma puce, mon ange, ma vie
Tu pars ce soir alors c'est la dernière fois que je vais écrire dans ce journal. Il y a deux cartons que tu vas emporter avec toi, tu as de la lecture je crois. Je te dis mes derniers mots, je te dis un au revoir. Je t'aime bien plus que tout ma fille, Lula Snow Jenkins, tu représentes tout pour ton père et moi. J'espère que tout va bien se passer là-bas, que tu vas continuer à exceller dans tes études et que tu vas devenir une professionnelle dans la danse ou la musique. Tu es tellement créative, talentueuse que je ne doute pas de toi. Sache que tu es la plus merveilleuse des petites filles et que de t'avoir a été le plus beau cadeau du monde. Je pleure de savoir que je ne t'aurai plus à mes côtés chaque jour, mais il faut te laisser grandir, partir.
Snow, je t'aime.
Maman.